Les Louves ont rivalisé, par séquences, avec les Neptunes de Nantes à l’occasion de la 22e journée de Ligue Butagaz Energie, samedi soir à Maurice Hugot (29-34). Insuffisant pour les faire douter tout à fait mais prometteur pour notre coach Edina Borsos.
Pourtant privées de leur meilleure buteuse et internationale française championne du monde, Tamara Horacek, les Neptunes de Nantes ne sont pas venues à St Amand avec des demi intentions. On l’a très vite compris. Après moins de quatre minutes, Oriane Ondono and co menaient trois buts à zéro.
Mais les Louves réagissaient de suite. Louison Boisorieux inscrivait son deuxième but de la partie sur jet de sept mètres et ramenait les siennes à égalité (4-4, 7e). Dès lors, le match se cadenassait et le SAH, porté par son agressivité défensive, fit jeu égal pendant plus de dix minutes avec les quatrièmes de Ligue Butagaz Énergie et demi-finalistes de Ligue Européenne. Mélanie Jobard faisait même passer le SAH devant (5-4, 11’).
Une légère baisse d’intensité de nos Jaune et Bleu suffisait néanmoins aux Nantaises pour réaliser un deuxième break, grâce notamment à deux montées de balle rapides (8-11, 19’). Emmenées par Marine Dupuis, intenable en attaque (8/9 à la mi-temps) et Floriane André, montée en puissance au fil des minutes dans son but (7 arrêts sur 19 tentatives en première période), Nantes a creusé un écart qui semblait déjà rédhibitoire à la pause (12-18, 30’).
« Très fière de ce que les filles ont réalisé. »
C’était sans compter sans une excellente entame de deuxième acte des Nordistes. Avec Clarisse Wild – et ses trois réalisations en trois minutes – en cheffe de meute, nos Louves infligeaient un 6-2 à leur adversaire au retour des vestiaires et revenaient à deux buts (18-20, 35e). Pas suffisant pour inquiéter des Nantaises rompues aux matchs à grande intensité.
Mais un nouveau run cinglant des Louves – un 5-0 en quatre minutes, entre les 46e et 50e minutes – les laissaient dans le match jusqu’au bout. « Je suis très fière des filles, s’est enthousiasmée Edina Borsos après la rencontre. Elles ont fait un excellent travail. Nous avons obligé un adversaire de renommée à batailler. Nous avons fait jeu égal avec elle. Il nous a manqué juste un peu plus d’expérience et de calme. J’espère que mes joueuses ont pris du plaisir parce que, ce qu’elles ont fait, c’est du grand travail. » De bon augure pour la fin de saison, malgré la défaite, de cinq unités finalement (29-34).
Hugo Marsault
