Ce mercredi 4 juin, les Louves se déplaçaient en Alsace pour y affronter les Piraths HB dans une première finale pour le maintien.
PREMIÈRE PÉRIODE :
Le coup d’envoi est donné par Ema Hrvatin. Dès la première action, les Louves butent sur Léa Fargues, impériale dans ses cages avec un arrêt spectaculaire — un « pastis » qui donne le ton. Dans la foulée, ce sont les Piraths qui ouvrent le score.
La réaction des Louves ne se fait pas attendre : Ema Hrvatin remet les deux équipes à égalité dès la 2e minute (1-1).
Les minutes suivantes sont marquées par des décisions arbitrales défavorables aux Louves, sanctionnées de deux exclusions temporaires et d’un jet de 7 mètres… manqué par la joueuse alsacienne. Saint-Amand reste dans le match et obtient à son tour un penalty, transformé sans trembler par Louison Boisorieux (1-2).
À la 12e minute, les imprécisions offensives empêchent les Louves de prendre le large, et les Piraths en profitent pour créer un premier écart (5-3).
Il faut attendre la 19e minute pour voir Saint-Amand recoller, grâce à un nouveau jet de 7 mètres signé Louison Boisorieux (7-7).
C’est ensuite Ophélie Tonds qui se met en lumière avec trois arrêts consécutifs. Une séquence décisive qui permet aux Louves, par l’intermédiaire de leur capitaine, de prendre l’avantage pour la première fois dans ce match (8-7, 21e).
À moins de trois minutes de la pause, Saint-Amand profite des approximations alsaciennes pour creuser l’écart et mener de deux buts (10-12).En confiance, les Louves poursuivent sur leur lancée et rentrent aux vestiaires avec un avantage de quatre longueurs : 10-14 à la mi-temps.
SECONDE PÉRIODE
Le second acte repart sur les mêmes bases que le premier, avec deux arrêts coup sur coup des gardiennes : Ellen Jansen repousse un penalty alsacien, tandis que Léa Fargues stoppe la tentative d’Ema Hrvatin. Il faut attendre l’entrée en jeu de Charlène Guerrier pour débloquer le tableau d’affichage, immédiatement imitée par Donna Bakker dans la foulée (11-15).
Les Piraths, solides en défense, profitent de deux séquences bien maîtrisées pour réduire l’écart à deux unités dès la 34e minute (13-15). Une double parade de leur gardienne permet ensuite aux Alsaciennes, pourtant en infériorité numérique, de revenir à une longueur.
Mais Ophélie Tonds veille : elle s’interpose brillamment pour éviter l’égalisation, et sur l’action suivante, Louison Boisorieux, bien servie par Stelvia Pascoal, redonne un peu d’air aux Louves (15-17, 40e).
L’embellie est de courte durée : une perte de balle sanctionne les joueuses d’Edina Borsos, et les Piraths égalisent à la 42e minute (18-18).
La dynamique est désormais alsacienne, et Charlène Guerrier permet à son équipe de passer devant pour la première fois depuis le début du match, creusant même un écart de +2 à la 45e minute.
Malgré ce coup dur, les Louves ne renoncent pas. Profitant d’une imprécision adverse, Stelvia Pascoal remet les deux équipes à égalité (21-21).Mais dans le money-time, les Piraths accélèrent. À la 56e minute, alors qu’elles mènent de trois buts, Ophélie Tonds réalise deux superbes doubles parades pour maintenir l’espoir (25-23).
Hélas, cela ne suffira pas. Dans les dernières minutes, les Alsaciennes parviennent à reprendre le contrôle et à creuser l’écart. Elles s’imposent finalement sur le score de 26 à 23.
