Promu en première division lors de la saison 2020-2021, Plan-de-Cuques s’impose comme l’une des valeurs montantes du handball féminin français. Depuis son accession à l’élite, le club phocéen affiche une progression régulière : après deux exercices conclus à la 12e place, il a grimpé jusqu’au 9e rang, puis au 7e la saison dernière, s’affirmant désormais comme un outsider crédible dans la course à l’Europe.
Fondé en 1992, le club de la métropole marseillaise a longtemps alterné entre la Nationale 1 et la Division 2 Féminine, avant de découvrir pour la première fois la D1 lors de la saison 2006-2007. Une expérience de courte durée, conclue par une relégation immédiate.
Les années suivantes voient Plan-de-Cuques redescendre jusqu’en Nationale 1 en 2011-2012, avant de retrouver l’antichambre de la Ligue Butagaz Énergie en 2016-2017. Depuis, le club a su construire patiemment son retour au plus haut niveau, porté par une stabilité sportive et un projet ambitieux.
RÉSULTATS ET CLASSEMENT :
Porté par un recrutement ambitieux, le collectif entraîné par Angélique Spincer signe un excellent début de saison. Avec six victoires en sept rencontres, les Guerrières se hissent à une solide troisième place du championnat. La seule ombre au tableau remonte à la deuxième journée, lors d’un derby disputé à Nice, conclu sur la plus petite des marges (26-25).
Redoutables des deux côtés du terrain, les Provençales affichent un équilibre remarquable : troisième attaque et troisième défense du championnat, elles confirment leur montée en puissance et leur capacité à rivaliser avec les cadors de la Ligue Butagaz Énergie.
LA STAT’ :
Implacable à domicile, Plan-de-Cuques affiche un bilan parfait sur ses terres cette saison. En trois rencontres disputées à la maison, les Guerrières ont fait tomber successivement Besançon, Paris 92 et Sambre-Avesnois.
Face à cette dernière équipe, la formation phocéenne a livré une véritable démonstration, s’imposant avec un écart impressionnant de 23 buts, confirmant ainsi sa solidité et sa confiance devant son public.
JOUEUSE CLÉ :
Nele Antonissen s’impose comme la pièce maîtresse du dispositif offensif plan-de-cuquois. La demi-centre internationale belge réalise un début de saison tonitruant avec 57 buts inscrits en seulement sept rencontres, soit une moyenne supérieure à huit réalisations par match.
Véritable métronome du jeu et atout majeur des Guerrières, elle figure logiquement parmi les nominées aux Trophées LFH du mois d’octobre, aux côtés de Mari Finstad Bergum (Toulon) et Lucie Granier (Metz).
